
Guillaume Boissonnet est Docteur et HDR en Génie des Procédés.
Diplômé en génie chimique de l’ENGTI Pau, il est titulaire d’un doctorat en physico-chimie et ingénierie des procédés appliqués à la décontamination nucléaire, de l’Université Scientifique de Montpellier. Il est titulaire d’une habilitation à diriger des recherches de l’Université de Grenoble (UGA).
Il travaille comme ingénieur de recherche au CEA Grenoble, depuis 2000, sur la modélisation de la gazéification de la biomasse. Ses principales compétences comprennent le génie des procédés, la modélisation physique et chimique, la simulation et l’optimisation des procédés, l’évaluation économique, l’analyse des systèmes énergétiques, appliquées à la conversion de la biomasse en procédés énergétiques et plus particulièrement aux procédés de transformation de la biomasse en liquide et en gaz.
Il a été le chef de plusieurs projets CEA, dont coordinateur CEA du projet BioTfuel de 2010 à 2015 (Faisabilité industrielle d’une chaîne BtL @ 15 MW – Partenaires : IFPEN, Axens, Groupe Avril, Total, Thyssen Krup TKIS, CEA. Il a été impliqué dans une quarantaine de projets industriels, ANR ou Européens, en tant que partenaire.
Il fait partie du comité scientifique et d’organisation de l’EUBCE, la conférence européenne sur la biomasse depuis 2020.
Il co-anime le GdR Thermobio du CNRS et le CODEGEPRA – section Sud Est de la SFGP. Il compte une centaine de publications.
Depuis 2021, il a rejoint I’Tésé , le laboratoire d’économie d’énergie du CEA, ou il est référent économie circulaire du carbone et analyses multicritères appliquées à l’énergie, l’industrie et les systèmes de transport (route, aviation, maritime).
Guillaume Boissonnet participe activement aux travaux de l’ANCRE depuis 2018. Il a contribué à la la feuille de route « biocarburants pour l’aviation » (GP1 – 2018), au projet transverse « Puits de carbone » (GP1 – 2021), à l’évaluation du « potentiel Biomasse » (GP1 – 2021) , à l’élaboration des « fiches technologiques usages de la biomasse » (GP1/GP9 – 2022) et à la mise à jour de l’outil OPERA (Outil de Prospective EneRgétique de l’ANCRE)(GP1/GP9 – 2022).